Mise à jour hebdomadaire 4 | Vendredi 18 avril
Cette mise à jour hebdomadaire sur l’élection canadienne présente les principales tendances et dynamiques observées dans l’écosystème de l'information (Aperçu), met en lumière des incidents d'information et des menaces émergentes (Incidents), et partage du contenu éducatif, des résultats de recherche et d’autres ressources pertinentes produites par notre Coalition pour la résilience de l’écosystème de l'information (Mise à jour).
Tous les faits et données sont tirés d’un sondage original et d’une collecte d’information sur les médias sociaux menée par l’Observatoire de l’écosystème médiatique. L’analyse couvre la période du 11 avril au 17 avril.
APERÇU
Le fil, c’est le message : comment les plateformes façonnent les perceptions politiques
Les Canadiens sont de grands utilisateurs des plateformes de médias sociaux — et, par conséquent, nos candidats électoraux le sont aussi. Une grande partie du discours politique et des activités de campagne se déroule désormais en ligne, ce qui permet une analyse approfondie des sujets abordés par les partis, des interactions entre les électeurs et les candidats, ainsi que des vulnérabilités potentielles de notre écosystème de l'information qui pourraient avoir un impact sur l’élection. Cette semaine, nous avons mené une analyse à grande échelle de l’engagement en ligne dans le cadre de l’élection fédérale. Nous avons recensé, regroupé et comparé 1 583 candidats de partis fédéraux (PCC, PLC, NPD, PPC, BQ et Parti vert) que nous avons pu identifier sur cinq plateformes : X, Instagram, Bluesky, YouTube et TikTok — ce qui représente 99 % de l’ensemble des candidats de ces partis. À ce jour, nous avons identifié 897 candidats ayant publié au moins une fois, pour un total de 1 538 comptes actifs (plusieurs candidats ont plus d’un compte).
Nous avons analysé leurs 62 479 publications diffusées entre le 1ᵉʳ mars et le 13 avril 2025 afin de cerner les principaux thèmes abordés par les candidats. (À noter : bien que nous ayons recueilli les identifiants Facebook et indiqué si un candidat possède un compte, le contenu publié sur Facebook n’est pas inclus dans cette analyse en raison des restrictions d’accès imposées par la plateforme).
Nous avons également examiné la façon dont les électeurs interagissent avec le contenu électoral sur ces plateformes et analysé les environnements informationnels entourant les candidats. Nos résultats révèlent des différences marquées entre les stratégies des partis et la dynamique propre à chaque plateforme.
Candidats
Nous observons des tendances distinctes dans l’utilisation des plateformes de médias sociaux par les candidats fédéraux. La plateforme X regroupe à elle seule 73 % de toutes les publications de candidats, dominée par le Parti populaire du Canada (34 % des publications sur X) et les candidats conservateurs (31 %). Instagram arrive loin derrière avec 19 % des publications, suivie de Bluesky (6 %), puis de YouTube et TikTok (moins de 1 % chacune). Chaque plateforme est utilisée de manière différente : Instagram sert principalement à la mobilisation communautaire (appels au bénévolat, affiches électorales), tandis que X est davantage utilisé pour les débats, les conversations politiques générales et, surtout, la critique. Dans l’ensemble, les candidats conservateurs sont les plus actifs et ceux qui génèrent le plus d’interactions en ligne : leurs publications représentent un tiers de l’ensemble des publications des candidats fédéraux, ils obtiennent le plus de mentions « J’aime », et leur chef Pierre Poilievre publie et est liké plus que tout autre chef de parti. Ces résultats sont cohérents avec les recherches récentes selon lesquelles les conservateurs réussissent mieux sur les médias sociaux au Canada. De son côté, le Parti libéral utilise largement Bluesky comme outil stratégique : 46 % des candidats fédéraux sur Bluesky sont libéraux, mais ils représentent 81 % des comptes ayant plus de 1 000 abonnés — Mark Carney figurant parmi les 400 comptes les plus suivis de la plateforme.
Dans leurs publications, les candidats abordent des thématiques différentes. Sur l’ensemble des plateformes, les candidats conservateurs se concentrent principalement sur la viabilité économique future du pays, avec des thèmes récurrents tels que « mettre le Canada d’abord » et des critiques envers le gouvernement libéral et la taxe sur le carbone. Leurs publications mettent généralement de l’avant la nécessité d’un changement en profondeur, les préoccupations économiques, les politiques de « bon sens » et le rétablissement de la force nationale par la sécurité économique et la sécurité publique. Les candidats conservateurs critiquent également fréquemment les libéraux et Mark Carney. Au total, 30 % du contenu conservateur porte sur Carney, principalement en raison de Pierre Poilievre : critiques des politiques libérales et de ses réactions face à Trump ; accusations selon lesquelles Carney ferait partie de l’élite politique, détiendrait des investissements offshore douteux ou se serait placé en situation de conflit d’intérêts ; et appels à un changement de gouvernement. L’accent thématique varie selon les plateformes : les critiques envers les libéraux et Carney se retrouvent surtout sur X et YouTube, tandis que les enjeux liés au logement sont davantage mis de l’avant sur TikTok et Instagram.
À l’inverse, seulement 5 % du contenu publié par les libéraux mentionne Poilievre, et ces publications ne proviennent généralement pas de Mark Carney lui-même. Les libéraux concentrent plutôt leur présence en ligne sur l’élaboration de politiques, comme des mises à jour sur les négociations tarifaires, ainsi que sur la promotion d’événements communautaires et culturels. Sur l’ensemble des plateformes, les candidats libéraux mettent de l’avant des thèmes tels que la coopération intergouvernementale, le renforcement du tissu social, la fierté canadienne et la résilience nationale face aux tensions internationales. Les sujets abordés varient légèrement d’une plateforme à l’autre : sur X, les publications soulignent le rôle du Canada en matière de leadership international et ses priorités nationales — en lien avec des événements comme la guerre en Ukraine ou le conflit Israël-Gaza. Instagram et Bluesky, quant à eux, sont plus axés sur les initiatives communautaires, tandis que la présence limitée des libéraux sur TikTok et YouTube se concentre sur des circonscriptions précises et des appels au vote.
Électeurs
Les Canadiens interagissent avec l’élection de manière différente selon les plateformes. On observe un engagement légèrement plus élevé envers les conservateurs que les libéraux sur X et Instagram, tandis que l’engagement politique sur Bluesky va presque exclusivement aux candidats libéraux — en particulier à leur chef Mark Carney, qui a gagné en moyenne 880 abonnés par jour depuis le déclenchement de la campagne. Sur YouTube, l’engagement est largement dominé par les conservateurs, alors que sur TikTok, ce sont les candidats du NPD qui attirent le plus d’interactions. Les conservateurs obtiennent, et de loin, le plus d’engagement tous canaux confondus : ils ont recueilli 14 millions de mentions « J’aime », contre 8 millions pour les libéraux et 1 million pour le NPD.
Les Canadiens utilisent principalement Facebook et YouTube, tant pour un usage général que pour s’informer sur la politique. Bien que X et Bluesky comptent moins d’utilisateurs au total, une plus grande proportion de leurs utilisateurs s’en servent spécifiquement pour des contenus politiques. Les partisans conservateurs sont les plus enclins à utiliser les plateformes à des fins d’engagement politique, suivis de près par les électeurs libéraux et néo-démocrates. Comparativement, les partisans conservateurs utilisent davantage X, tandis que les partisans du NPD sont plus présents sur TikTok et Bluesky.
Jusqu’à présent, nous avons observé des divisions nettes entre les candidats et les partisans des différents partis dans leur utilisation des plateformes sociales pour s’engager dans l’élection en cours. X est largement dominé par des publications à fort volume et fort engagement provenant de partis de droite, souvent critiques dans leur ton. Les libéraux, quant à eux, se concentrent davantage sur Bluesky et Instagram pour mobiliser leurs partisans et électeurs. Cela pourrait indiquer un écosystème de l'information fragmenté : les utilisateurs de différentes plateformes et les partisans de différents partis sont exposés à des contenus très différents — et développent vraisemblablement des perceptions divergentes de la campagne électorale.
Pour mieux comprendre les environnements informationnels auxquels les Canadiens sont exposés en ligne, nous avons utilisé des « comptes avatars » — de faux comptes calibrés pour ressembler à de véritables utilisateurs de gauche, du centre et de droite. Dans le cadre d’un audit mené avec 14 avatars, nous avons constaté que les utilisateurs de gauche étaient plus susceptibles de voir uniquement du contenu provenant de candidats progressistes, tandis que les utilisateurs centristes et de droite voyaient généralement moins de publications de candidats, mais davantage de contenu thématique portant sur la souveraineté économique, la sécurité publique ou la méfiance envers les élites.
Les différences marquées entre partis et plateformes soulèvent des préoccupations pour la santé de notre écosystème de l'information. Par exemple, si votre plateforme sociale préférée est X, il y a de fortes chances que vous voyiez principalement des publications de candidats conservateurs et des critiques constantes envers les libéraux. À l’inverse, si vous utilisez surtout Bluesky et Instagram, vous pourriez avoir l’impression que Mark Carney est extrêmement populaire — au point d’être incité à faire du bénévolat pour sa campagne. Dans les deux cas, cela mène à des perceptions très différentes des enjeux clés au Canada et du déroulement de l’élection. Ce type de fracture informationnelle peut rapidement se transformer en divisions politiques profondes, affaiblissant le débat démocratique et accentuant la polarisation.
INCIDENTS D’INFORMATION
Pendant la campagne électorale, nous rendons compte des incidents d'information susceptibles d’induire le public en erreur et de perturber le processus démocratique. De manière générale, nous nous concentrons sur les tentatives de manipulation de l'information menées de façon clandestine ainsi que sur les efforts d’ingérence étrangère, par opposition aux actions d’influence, qui sont par définition ouvertes et publiques. Cette semaine, nous rapportons un incident modéré et deux incidents mineurs, et nous en clôturons quatre de nature mineure. Cliquez ici pour en savoir plus sur nos seuils d’intervention en cas d’incident.
INCIDENT MODÉRÉ
Incident en cours : Fausses nouvelles générées par IA
Nous poursuivons notre enquête sur les contenus générés par intelligence artificielle, présentés comme provenant de sources d’information légitimes. Consultez notre suivi de l’incident en cours et nos résultats plus détaillés concernant cet incident ici. Nous continuons de le classer comme un incident modéré et avons identifié de nombreux comptes et publications affichant un niveau d’exposition et d’engagement modéré à élevé. La sophistication croissante de ces publications, ainsi que leur contenu politique, est préoccupante. Plusieurs publications récentes, en particulier sur Facebook, mentionnent explicitement l’élection et Mark Carney, et adoptent une position clairement favorable aux libéraux. Environ 40 % des Pages que nous avons identifiées ont été supprimées par Facebook, mais de nombreuses publications commanditées demeurent actives, et de nouvelles sont créées chaque jour. Plusieurs des Pages récentes utilisent de nouvelles techniques pour éviter d’être détectées et donner l’apparence de vendeurs légitimes. Nos données de sondage indiquent que les fausses nouvelles générées par IA ont atteint une proportion importante de la population canadienne : 24 % des répondants déclarent avoir été exposés à ce type de contenu.
INCIDENTS MINEURS
Nouvel incident: L’affaire des macarons : des macarons controversés placés par les libéraux à la conférence Canada Strong and Free Networking
Des médias canadiens et internationaux ont récemment couvert l’« affaire des macarons » : deux employés libéraux auraient délibérément placé des macarons lors d’un rassemblement conservateur à Ottawa, dans le but de donner une fausse image des opinions des partisans conservateurs. À la lumière de cet incident, nous avons examiné s’il y avait eu une amplification artificielle des opinions ainsi déformées, ou si la couverture médiatique avait suscité un scepticisme généralisé concernant l’intégrité du processus électoral. Notre analyse montre qu’il y a effectivement eu un volume important de discussions en ligne à ce sujet, de nombreux Canadiens partageant des articles de presse et exprimant leur indignation et leur désapprobation face aux actions des employés concernés. Toutefois, nous n’avons trouvé aucune preuve d’amplification artificielle, d’associations avec des allégations de fraude électorale ou de remise en question généralisée de l’intégrité de l’élection. Notre évaluation initiale conclut que les conversations observées en ligne sont authentiques.
Le fait de déformer les opinions de ses adversaires politiques en plaçant des symboles trompeurs est une tactique fréquemment utilisée dans les campagnes de désinformation. L’amplification de ce type de contenu en ligne, tout comme les réactions suscitées par la révélation de telles campagnes, peuvent toutes deux avoir des effets néfastes. Nous appelons l’ensemble des Canadiens à rejeter toute forme d’« astro-turfing » et de manipulation de l’information.
Incident en cours: Allégations de fraude électorale
Les allégations de fraude, de manipulation et de trucage électoral continuent de croître à l’approche de l’élection. Cette semaine, une tendance grandissante se dessine parmi certains commentateurs et candidats qui remettent en question la fiabilité des sondages, notamment avec des produits promotionnels portant la mention « Croyez-vous aux sondages ? » observés lors de rassemblements du Parti conservateur. Ces affirmations ont été amplifiées par des comptes influents sur les médias sociaux, tandis que d’autres voix appellent les Canadiens à faire preuve de prudence face aux discours conspirationnistes. La méfiance à l’égard des processus électoraux, y compris des données de sondage, peut nourrir un scepticisme plus large envers l’intégrité et les résultats de l’élection.
Les résultats de notre sondage électoral suggèrent que les Canadiens expriment généralement un niveau élevé de confiance envers Élections Canada en tant qu’institution, ainsi qu’envers l’intégrité des résultats de l’élection fédérale de 2025. La note moyenne de confiance accordée à Élections Canada est de 2,92 sur une échelle de 1 à 4 (N=4 798), ce qui la place parmi les institutions les plus dignes de confiance, juste après les médecins et les scientifiques, mais devant les élus, les journalistes et les médias d’information. De même, trois répondants sur quatre déclarent avoir « pas mal » ou « beaucoup » confiance dans l’intégrité des résultats électoraux, avec une moyenne de 2,97 sur la même échelle. Ces résultats indiquent une solide base de confiance publique dans le processus électoral canadien et dans le travail d’Élections Canada.
Tout au long du processus électoral, nous encourageons le public canadien à visiter le site web d’Élections Canada pour mieux comprendre la sécurité de l’information en ligne et l’intégrité du processus électoral.
INCIDENTS CLOS
Des publications sur WeChat de médias d’État portant sur l’élection canadienne
La semaine dernière, nous avons rapporté en détail qu’un compte (Youli-Youmian) sur WeChat partageait certains contenus liés à l’élection canadienne. Un compte que nous avions identifié comme ayant diffusé des récits potentiellement trompeurs à propos de l’élection n’a rien publié sur le Canada depuis le 25 mars, et un seul autre message mentionnant le Canada a été observé sur les plus grands canaux affiliés à l’État, tels que People’s Daily, Xinhua News, Chinanews.com et People.cn. De façon générale, nous estimons que les discussions sur l’élection canadienne demeurent très limitées sur les canaux d’information contrôlés par l’État sur WeChat. Cette enquête est maintenant close, mais nous continuons de surveiller ces canaux publics afin de détecter toute activité coordonnée visant à influencer les Canadiens pendant la période électorale.
Deepfakes de politicien·ne·s canadien·ne·s
Nous continuons de surveiller de près les deepfakes (images et vidéos générées par intelligence artificielle) mettant en scène des politiciens canadiens. Cette semaine, nous avons collaboré avec le Labo Pol Comm Tech pour évaluer la prévalence de ces contenus, en nous concentrant particulièrement sur TikTok. Nous avons analysé près de 700 comptes TikTok qui publient fréquemment sur l’élection, sans être affiliés à des partis politiques ou à des organisations établies. Nous avons constaté qu’environ 30 % de ces comptes sont anonymes ou diffusent principalement du contenu généré par IA. Cela signifie que les personnes qui utilisent TikTok pour s’informer sur la politique sont probablement exposées à du contenu généré par intelligence artificielle. Cela dit, notre évaluation conjointe indique que les deepfakes de politiciens ne sont pas fréquents et qu’ils sont peu susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’élection. Mis à part les faux articles de presse mentionnés plus haut, les contenus générés par IA représentant des politiciens sont le plus souvent satiriques et s’apparentent à des « mèmes », sans intention claire de tromper. Cette enquête est désormais close, mais nous continuerons de surveiller l’usage des deepfakes et du contenu généré par IA dans le contexte politique.
Plaidoyer américano-canadien pour le 51e État
La semaine dernière, nous avons rouvert notre enquête sur un réseau de sites web et de pages Facebook exprimant leur enthousiasme à l’idée que le Canada — et plus particulièrement l’Alberta — fasse sécession ou soit annexé par les États-Unis. Cette enquête visait à déterminer si le mouvement sécessionniste recevait un appui financier ou une orientation provenant des États-Unis. En effet, certains administrateurs de ces pages Facebook sont américains, tandis que certains Canadiens y affichent ouvertement leurs liens avec le Parti républicain. Toutefois, à ce stade, rien ne permet de conclure que ce mouvement reçoit une orientation ou un soutien matériel provenant du sud de la frontière. Nous mettons fin à cette enquête, mais continuerons de surveiller la thématique de l’« annexion en tant que 51ᵉ État » tout au long de la campagne électorale.
Fausse connexion entre Carney et Epstein amplifiée par des comptes potentiellement automatisés
La semaine dernière, nous avons signalé que 195 comptes potentiellement inauthentiques étaient utilisés pour diffuser de fausses allégations concernant un lien entre le chef libéral Mark Carney et Jeffrey Epstein. Cette semaine, nous avons poursuivi l’analyse de ces comptes afin d’évaluer leur nature plus en profondeur. Nous avons déterminé qu’un grand nombre d’entre eux sont vraisemblablement des bots. Toutefois, nous estimons que leur activité a un impact négligeable sur l’élection et sur l’écosystème de l'information en général. L’incident est donc considéré comme clos. Nous encourageons les Canadiens à rester vigilants face aux liens partagés sans contexte ou à des messages similaires publiés par de multiples comptes — en particulier dans les réponses à des publications populaires. Consultez nos ressources éducatives sur les bots.
Si vous voyez quelque chose de suspect, dites-le. Si vous tombez sur du contenu en ligne lié à l’élection canadienne qui vous semble suspect ou qui pourrait viser à manipuler ou induire en erreur, prenez une capture d’écran et envoyez-nous un signalement. Un·e chercheur·e examinera chaque soumission.
Cette semaine, sur notre ligne de signalement:
Nous avons reçu un total de 194 signalements depuis le début de la période électorale, dont 39 nouveaux cette semaine.
Parmi ces nouvelles soumissions, 74 % concernent des publications sur Facebook. Les 25 % restants proviennent d’Instagram, de Bluesky ou de sites web/médias d'information.
Les signalements de cette semaine portent principalement sur trois grands thèmes* :
Des publications signalées pour avoir diffusé de l’information fausse ou trompeuse au sujet de l’élection, en particulier à l’encontre de Mark Carney et de CBC.
Des publicités politiques ou récits axés sur les baisses d’impôt, les revenus modestes et les politiques économiques, souvent associés à des plateformes comme « True North » ou similaires.
Des préoccupations concernant des groupes ou pages nationalistes partageant du contenu faux ou trompeur, mettant l’accent sur l’identité canadienne et le rôle de Mark Carney.
* À noter : Les sujets signalés reflètent les préoccupations courantes des utilisateur·rice·s. Certains peuvent mener à l’ouverture d’incidents potentiels dans l’écosystème médiatique, mais ils n’indiquent pas nécessairement la présence de menaces ou d’événements imminents.